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Editorial -Formation à la Fondation André Renard - Formation «Université de printemps» à Lire et écrire asbl - Médiathèque : Hispanophilies 2012 et Nouvelles acquisitions - Ouvrages récents - Médiactu
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Editorial
Le CAV Liège n’a pas attendu le Décret de 2008 sur l’éducation aux médias pour mettre en pratique l'ouverture vers le monde non-scolaire, que ce Décret préconise. Depuis le début des années 2000, nous voulons développer des activités d’éducation aux médias - analyse ou réalisation - dans le secteur associatif et en application du concept «Tout au long de la vie».
Concrètement, nous avons travaillé aussi bien en maison de jeunes qu’en centre culturel, en milieu syndical, en association de parents ou avec des groupes du 3ème âge. Et globalement, nos évaluations et celles des participants convergent dans le positif.
Ce positif, il serait important de l’identifier, car on pourrait imaginer que des transferts soient possibles vers d’autres milieux, l’univers de l’Ecole, par exemple.
A nos yeux, le facteur principal qui explique la convergence d’intérêt entre formateur et formés réside dans l’homogénéité du groupe des «apprenants». Dans la majorité des cas, on se trouve ici face à une prise de conscience très claire des besoins en formation et des stratégies souhaitables. De même, la mise en œuvre des nouveaux savoirs et savoir-faire à acquérir, est bien identifiée. Elle est non seulement clairement perçue, mais un transfert sur le terrain doit souvent pouvoir être effectué dans les meilleurs délais et avec une efficacité qui ne pourra être mise en doute… Mêmes besoins, mêmes attentes, même motivation, même responsabilisation face au «boulot» à réaliser, aux missions à accomplir, ou, plus simplement, face au rôle social à assumer.
Il est un autre élément favorable qui intervient dans les interactions se développant lors de ces formations, c’est une forme de flexibilité qui permet, à tout moment, de se recentrer sur les objectifs prioritaires et de répondre au mieux à des demandes complémentaires d’information ou à l’urgence d’une situation à résoudre dans le concret et le quotidien. Cette «quick response» ne doit pas pour autant être perçue comme «la pièce à mettre au trou» ou le «prêt à porter» que, si souvent, on attend dans un processus d’apprentissage et qui, par définition, prend du temps, réclame une adéquation des moyens et nécessite toujours un minimum de recul et de mise en perspective des problèmes à résoudre. Ici, il s’agit de la possibilité pour le formateur de moduler le contenu de la formation et son traitement, au-delà de l’intitulé du module à «donner» et sans trop s’embarrasser de procédures formelles à respecter.
Nous avons voulu, dans cette dernière lettre d’info de l’année «scolaire» 2011/2012, vous proposer, Isabelle et moi, un échantillonnage de ces actions sur le terrain de l’associatif. Deux expériences assez contrastées dans leur nature, leur public-cible et leurs modalités pratiques de mise en œuvre.
Michel Clarembeaux cav.liege@sec.cfwb.be
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Compte-rendu de la formation à la Fondation André Renard
Le contrat de formation consistait en une journée d’initiation aux objectifs et pratiques de l’éducation aux médias. Public cible : une trentaine de délégués syndicaux du Sud-Luxembourg travaillant dans des entreprises privées et publiques.
Une occasion en or pour commencer la journée : un vidéogramme de vingt minutes, réalisé par les délégués, évoquant une manifestation à laquelle ils ont participé à Luxembourg Ville, face à la Banque Européenne d’Investissement. Chacun, dans de brèves interviews, explique sa motivation, les raisons de son engagement à un moment où l’horizon s’assombrit pour la classe ouvrière. Ensuite, c’est la manifestation elle-même avec les discours et les pétards, puis le retour et le barbecue de clôture.
L’intérêt consiste évidemment à analyser le document, dans son contenu et dans sa structure. Mais aussi à le mettre en opposition avec les documents des chaînes de télé qui montrent, mais n’expliquent rien. Les notions de système de production, de public et de représentations sociales, sont à l’avant-plan de cette analyse comparative. La dimension sociale, sur laquelle nous insistons tellement, prend le pas sur les autres et les hésitations techniques du document s’estompent très vite derrière l’interpellation qu’il lance.
Mais la nature de la communication vient très rapidement au centre des débats… Il est clair qu’il faudrait faire un remontage du document si l’on veut lui donner un public plus large. Mais, en même temps, un support comme le support vidéo, couplé au site internet que gère le syndicat, semble être un vecteur de communication plus efficace que les traditionnels bulletins écrits et autre «Tribune», qui circulent toujours en dépit du peu d’intérêt qu’ils suscitent, notamment auprès des jeunes. Des capsules vidéo ? des spots ? des blogs individuels ou collectifs ? On se lance dans un ensemble de formules de substitution à la presse syndicale écrite et, implicitement, on analyse les différents types de communication.
Comme l’invasion de l’entreprise Meister à Sprimont n’est pas encore oubliée…, on se focalise d’abord sur des modes de communication en urgence, puis sur d’autres types qui viseraient à relativiser, contextualiser, développer des pistes de réflexion ou d’action. On interroge les médias sur leur complémentarité, on pense à des dispositifs à mettre en place et à gérer au quotidien. On fait bien de l’éducation aux médias appliquée.
Le contrat de formation est-il pour autant rempli ? Ici aussi, il faut, bien sûr, relativiser. Mais les «apprenants» repartent avec, dans leur musette, beaucoup de questions, quelques réponses, et surtout des propositions à tester et à évaluer à l’aune des sollicitations du terrain.
M. Cl.
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Compte-rendu de la formation "Université de printemps» à Lire et écrire asbl
Du 2 au 6 avril, l’Université de Printemps de l’asbl Lire & Ecrire se déroulait à Bruxelles et proposait 9 ateliers sur le thème «Accès à la connaissance et à l’information».
Au cours d’une formation de 3 jours, avec un groupe de 12 participants formateurs Alpha venant d’antennes diverses, Marc et moi avons articulé le travail en alternant moments d’analyse, approches théoriques et temps de création.
Ce travail de production était motivé par une «commande» transmise par Cécile Bulens, coordinatrice pédagogique de l’asbl, en vue de la «Journée Internationale de l’alphabétisation» du 8 septembre. Il était donc question de réfléchir aux supports de sensibilisation à prévoir pour aborder le thème d’une alphabétisation de qualité pour tous, campagne à mettre en lien direct avec les élections communales prévues en 2012. Le cahier des charges que nous avons reçu a permis de réfléchir au processus de communication à l’œuvre dans des objets médiatiques tels que spots publicitaires ou de prévention. L’importance d’identifier le commanditaire, la prise de conscience des objectifs et des publics, le désir d’inventer quelque chose d’original et le plaisir de la créativité ont nourri les débats et dynamisé le groupe.
Après une approche théorique sur l’élaboration des représentations et quelques exemples de messages traitant, entre autres, de l’alphabétisation dans les médias d’information (le passage de la princesse Mathilde, une interview de C. Bruni), une recherche de mises en situations évocatrices a été menée. Comment conscientiser à cette problématique majeure émanant du paradoxe qui réside dans le fait de devoir/pouvoir remplir son rôle de citoyen par un vote basé sur des informations à lire, quand … on ne sait pas, ou pas bien, lire et écrire !
Le contenu du message auquel le groupe est arrivé informe (1 personne sur 10 est analphabète) et conscientise le public. C’est la notion de jeu de hasard qui a été choisie comme stratégie de communication.
Celle-ci s’est déclinée en 3 sets de table aux visuels différents mais reprenant chacun le slogan «pour que voter soit un choix éclairé accessible à tous» et le logo de Lire et Ecrire. Elle se retrouve aussi dans un clip tourné en caméra subjective qui permet au spectateur de ressentir le désarroi d’un homme en difficulté qui finit par voter «au vogelpik».
Une deuxième séquence, réalisée sur le mode JT, avait toujours pour but de sensibiliser à la problématique mais aussi de rappeller le travail mené par l’asbl – expliqué par une interview de Muriel Bulens - et d’interpeller les futurs élus.
Ces productions seront peut-être utilisées «pour de vrai» lors de la campagne officielle de Lire et Ecrire. A suivre donc.
Formation satisfaisante d’après l’évaluation des participants (apports pratiques et théoriques, production utilisable, méthodologie transférable avec leur public) et qu’en tant qu’animateurs, nous avons réellement appréciée.
Nous saluons l’organisation et l’accueil de l’équipe de Lire et Ecrire qui permet par ces «formations continuées» à taille humaine, dégagées de lourdeurs administratives, de faire coïncider attentes des inscrits, offres des opérateurs et, nous l’espérons vivement, besoins du terrain.
Isabelle Colin
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Médiathèque
Sortie de la version 2012 du tiré à part Hispanophilies
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Présentant quelques 150 films de fiction, 48 documentaires, 77 reportages ou émissions pédagogiques et 26 livres, cette nouvelle version du tiré à part des ressources de la médiathèque est incontournable pour tout qui s’intéresse aux cultures hispanophones.
La présentation des documents est complétée par les index des réalisateurs, par thématique et par pays représenté, ce qui facilite la recherche de documents. Comme toujours, n’hésitez pas à demander conseil à notre médiathécaire, qui se fera un plaisir de vous aider en fonction de votre projet et de votre public.
Ce tiré à part, d’ores et déjà disponible en version papier, sera téléchargeable dès que notre nouveau site internet sera mis en service, c’est-à-dire très prochainement. En attendant, notre médiathécaire peut vous l’envoyer par mail sur simple demande.
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Sophie Lescrenier, médiathécaire mediatheque@cavliege.be
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Nouvelles acquisitions
Voici un petit échantillon des documents, dvd et livres, qui sont entrés dernièrement dans nos rayons :
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Savoir tout faire en animation (collectif)
La collection «Savoir Tout Faire» vous propose une méthode d'apprentissage simple, complète et efficace pour libérer vos créations numériques et vos pratiques informatiques. Avec une vingtaine d'exercices traités pas à pas par des professionnels, nous vous proposons de découvrir dans cet ouvrage l'animation dans tous ses états. Vous comprendrez tout d'abord comment l'animation se déroule en dessin, puis en 2D et enfin en 3D. A travers les exercices, vous pourrez animer à votre tour personnages et autres créatures et objets. Les avantages de la collection «Savoir Tout Faire» : Visuel: une capture d'écran à chaque étape. Opérationnel: progressez en maîtrisant une à une les techniques illustrées par les exercices. Clair: des pas-à-pas systématiques pour une parfaite compréhension. Adaptable: des exercices soit à suivre, soit à reproduire avec vos propres créations. Souple: piochez comme vous le souhaitez, chaque exercice est indépendant. CD inclus: retrouvez des fichiers d'exercice.
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Les Anonymous : pirates informatiques ou altermondialistes numériques ? (Nicolas Danet)
Les Anonymous… Ce nom intrigue, dérange ou fascine. Il fait trembler les puissants, les autorités, les mafias, les grandes entreprises, les institutions et même les États. Puisant ses racines au plus profond de la culture internet, dans cette cyberculture qui a nourri les hackers et développé des valeurs humanistes propres au numérique, ce nouvel activisme pourrait redéfinir les contours de la lutte sociale. Aujourd’hui, entre altermondialisme et hacktivisme, le mouvement se déploie aux quatre coins du monde – un monde que ces «anonymes indignés» et engagés entendent bien changer, voire réinventer à leur manière. Insaisissables, mais omniprésents, regroupés sous une même bannière et un masque emprunté à un héros légendaire, des milliers d’anonymes se rebellent, revendiquent, s’opposent et défendent avec force des valeurs érigées en absolus, souvent en marge de la légalité, parfois avec un humour potache. Qui sont-ils ? Que veulent-ils? Comment sont-ils organisés ? S’agit-il seulement de petits génies s’amusant de leurs talents informatiques ou des prémisses d’une lame de fond porteuse d’un véritable message politique ?
À contre-courant des lieux communs, des préjugés ou des fantasmes sur le sujet, les auteurs de cet ouvrage signent une analyse remarquable en multipliant les angles d’observation. Ils retracent en détail la genèse des Anonymous et décrivent leurs principales revendications et faits d’armes. Ils étudient les rapports de ce nouvel activisme avec d’autres formes de contestation – qu’il s’agisse de hackers ou de mouvements altermondialistes traditionnels. En s’attachant à bien exposer les fondements culturels et sociaux du mouvement, ce livre fournit toutes les clés pour comprendre la véritable nature des Anonymous, et pour cerner la réalité mouvante de cette forme inédite de «guérilla informatique, politique et médiatique» qui, à n’en pas douter, n’a pas fini de faire couler de l’encre – et grincer des dents…
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Démocratie 2.0 : Une histoire politique d'Internet (Christophe Lejeune)
Les technologies de l'information et de la communication interviennent de plus en plus souvent dans notre vie. Depuis sa conception, tant dans l'euphorie que dans les crises, les configurations socio-techniques successives du réseau Internet ont encouragé la participation et l'autonomie de ses usagers. Depuis 20 ans (déjà), la toile accompagne également la maturation de «communautés virtuelles» ainsi que de mobilisations sociales, comme le mouvement dit «du logiciel libre» qui, se confrontant aux monopoles en tous genres, interpelle nos démocraties sur leurs liens avec la technologie.
Cet ouvrage propose une réflexion nuancée sur les influences réciproques du socio-politique et de la technique. Plus qu'à un réquisitoire ou à une mise en garde, il invite à un recours actif, réfléchi et responsable à la technique dans les différentes facettes du vivre ensemble en démocratie.
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Petit cours d'autodéfense en économie : l'abc du capitalisme (Jim Stanford)
Etant donné que dernièrement, vu le contexte de crise économique majeure, les médias multiplient les références en matière d’économie, il est bon de pouvoir avoir recours à un ouvrage qui nous éclaire sur des questions récurrentes telles que : Qu’est-ce que la dette publique ? D’où vient l’inflation ? Le profit est-il source de progrès ? Le chômage est-il un mal nécessaire ? L’État nuit-il à l’investissement ?
Mystérieuse et confuse, l’économie est trop souvent mise hors de la portée du citoyen ordinaire, qui n’en paie pas moins les frais de ses crises. Seuls les experts semblent autorisés à répondre à des questions dont dépend pourtant l’avenir de tous.
Le Petit cours d’autodéfense en économie de Jim Stanford arrive à point nommé pour rompre ce déséquilibre. Par l’analyse critique de situations concrètes, auxquelles s’ajoutent des synthèses éclairées par des schémas récapitulatifs, ce livre démystifie avec soin les rouages du capitalisme, montrant que tous peuvent le comprendre.
L’ouvrage est illustré par Charb, dessinateur satirique et directeur du journal Charlie Hebdo, et préfacé par Éric Pineault, professeur de sociologie économique à l’UQAM.
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L'économie en 100 mots d'actualité (Christophe Degryse)
Délocalisations, évolution des cours boursiers, mondialisation des réseaux de production et du commerce : l’actualité économique envahit notre univers quotidien. L’économie, ses théories, ses institutions, ses acteurs sont suivis à la loupe par des journalistes qui se sont fait une spécialité de cette matière souvent obscure.
Mais l’actualité rapide et changeante n’offre pas toujours au citoyen le temps de comprendre le sens et les enjeux des événements : quels sont les mécanismes de la spéculation financière ? Que représentent les indices boursiers ? Quelles sont les causes de l’inflation ? Le présent ouvrage tente de répondre à ces questions, et à bien d’autres, en décortiquant une centaine de mots d’actualité économique couramment utilisés dans les médias.
Sans fausse prétention scientifique, mais sans sacrifier à la rigueur qu’exige la vulgarisation, la démarche se veut avant tout journalistique ; elle vise à rendre accessible au plus grand nombre les bases de l’actualité économique.
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Sophie Lescrenier, médiathécaire mediatheque@cavliege.be
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Ouvrages récents
Cinq analyses d’ouvrages récents (2012) consacrés aux médias seront prochainement placées sur le site du CAV:
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Sexe, mensonges et médias (Jean Quatremer)
L’auteur interroge l’omerta de ses confrères de la presse hexagonale, leurs mensonges avérés ou leur refus d’enquêter au nom de la préservation de la vie privée d’un certain DSK. Il dénonce surtout une complicité qui existe entre les représentants du pouvoir et les journalistes. La thèse de l’auteur est simple : dès qu’une information censée relever de la vie privée a un quelconque impact sur la vie publique, elle tombe automatiquement dans le domaine public et la presse a donc le devoir moral de la révéler. C’est à la lumière de cette thèse que Quatremer analyse les comportements et articles de ses confrères.
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Les vieilles élites de la nouvelle économie (Geoffrey Geuens)
Geuens s’est affirmé comme un spécialiste des relations entre capital et médias. La thèse qu’il défend ici est que la révolution numérique n’a pas vraiment eu lieu, en tout cas dans les structures économiques ou politiques qu’elle aurait dû faire imploser. Les logiques anciennes de gestion des flux de l’information sont toujours d’actualité, elles ont même été consolidées dans le cadre des vieux capitalismes qui se développent dans le giron des Etats. D’après l’auteur, les concepts de désétatisation, de déterritorialisation ou de dérégulation, ne correspondent pas aux réalités du terrain. Et il conforte sa thèse avec des exemples issus de l’économie belge, toujours sous contrôle familial, de l’économie française où la communication est toujours gérée par les dirigeants nationaux et de l’économie des Etats-Unis où les groupes multimédia sont tout aussi stato-centrés.
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Quand la politique se mêle de cinéma (Héloïse Tillinac)
Une intéressante analyse comparative des rubriques cinématographiques de trois quotidiens : « Le Monde », « Libération », « Le Figaro ». Ces rubriques respectives laissent clairement apparaître l’implication de la dimension politique dans l’analyse filmique. Les paramètres de l’analyse sont aussi bien la ligne éditoriale du journal, l’environnement culturel des journalistes auteurs des articles, l’horizon d’attente du lectorat. Et l’on en arrive à une totale convergence des aspects politiques, filmiques et langagiers. Amusant et instructif…car il y a bien une évidente propension à utiliser la critique culturelle – plus particulièrement cinématographique – comme un lieu d’expression d’opinion.
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A la Une. La presse, de la gazette à Internet (Philippe Mezzalma)
Il s’agit, en fait, d’un ouvrage encyclopédique qui est le reflet d’une exposition organisée par la Bibliothèque nationale de France, à l’espace Mitterrand. Un foisonnement de témoignages, de notices biographiques, de maquettes, de photos et de dessins de presse, avec une structure placée sous le signe de la professionnalisation rédactionnelle et technologique. Une représentation des mutations du paysage journalistique et de ces récentes interactions entre écrit et numérique. Une somme documentaire parmi laquelle il importe de se frayer des itinéraires pour les transformer en outils de sensibilisation et de formation à l’aventure passionnante de la presse écrite.
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Histoire du cinéma des origines aux années 2000 (René Prédal)
Elles deviennent de plus en plus rares ces histoires généralistes du cinéma. Celle-ci sera peut-être la dernière et son auteur prend la précaution de l’intituler « abrégé pédagogique ». C’est que le cinéma, en moins de 125 ans, s’est diversifié sur tous les plans : thématiques, formels, esthétiques, économiques, etc. On en est aux dictionnaires, aux chronologies, aux monographies, … La révolution numérique et ses nouvelles images a accentué encore cette explosion extraordinaire d’un art qui aujourd’hui fait le grand écart entre la mini DV et la 3D. Un bouillonnement dont René Prédal était peut-être encore le seul à pouvoir rendre compte.
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M. Cl.
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Médiactu - avril 2012
On trouvera sur notre site le Médiactu Avril avec des échos du Festival du Film Fantastique de Bruxelles, du Festival International du Film Policier de Liège, du Brussels Short Film Festival, de l’exposition Kubrick, de la version restaurée du «Voyage dans la lune» de Méliès, de «La Douce», la nouvelle BD de Schuiten, des Rencontres Wallonnes de l’Internet Citoyen (REWICS), de la Rencontre avec la presse à Tihange.
M.Cl.
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